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jeudi 5 mai 2011

Roser et Dominique retour sur les planches

 

Plus d'un an après avoir quitté la direction de l'école de cirque, Roser Segura et Dominique Toutlemonde signent leur retour par du théâtre à l'Angelarde.

Après un passage par le cirque, Roser Segura et Dominique Toutlemonde reviennent à leurs premières amours, le théâtre. Après un passage par le cirque, Roser Segura et Dominique Toutlemonde reviennent à leurs premières amours, le théâtre. - (dr)
Fini le chapiteau, c'est désormais dans leur grange que Roser et Dominique répètent. Loin de l'école de cirque qu'ils ont dirigée pendant quinze ans. « La transition s'est bien faite, expliquent-ils. On a tout de suite mis sur les rails des projets qu'on avait depuis quelque temps. »
Et des projets, le couple n'en manque pas. A commencer par une pièce qu'ils donneront à l'Angelarde lundi prochain. « Un récit en fait de la Seconde Guerre mondiale qu'en a fait Louis Calaferte qui avait 11 ans au moment de la déclaration », précise Dominique. Retravaillé en dialogue, le texte donne la vision de la guerre par les yeux d'un adolescent. « Ça n'est pas très différent de ce qu'un jeune peut ressentir aujourd'hui », assure Roser.

Un éloge du mensonge avec Manguel

Deuxième « occupation », un projet mené avec le voisin Alberto Manguel. L'écrivain basé à Mondion a sélectionné des textes sur le thème du mensonge, dits par Roser et Dominique, qu'il commente accompagné par une pianiste. Créée à la fondation Cartier à Paris, la pièce doit maintenant tourner en Suisse, notamment.
En cours de création, Roser et Dominique travaillent également à un « je-ne-sais-quoi-de-piste ». En collaboration avec Skye, une intervenante de l'école de cirque, le projet évoquera le personnage de l'Auguste. « Ce sera quelque chose de léger, précisent-ils, comme le reste. Notre objectif est de créer des choses très simples, qui passent par l'imagination et qui nous permettent de jouer dans des lieux pas forcément institutionnalisés. »
S'ils répètent dans leur grange, ils jouent pour le public dans des lieux aussi divers qu'une cave, un wagon ou une librairie. « On s'adapte, mais on veut être proches du public. » D'ailleurs, à l'Angelarde, ils ne seront pas sur scène mais au milieu des spectateurs.
Et s'ils se savent attendus dans le Châtelleraudais, ils ne s'en font pas une montagne. « C'est une attente bienveillante. Ce qui compte, c'est la façon de faire passer le texte. A notre âge, l'image qu'on donne, on s'en fout. »

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Laurent Gaudens

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