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mercredi 11 juillet 2012

Il rame des deux côtés de l'Atlantique


Licencié du club d’aviron, le Châtelleraudais Luke Epain est depuis quatre ans aux États-Unis. Il revient pour disputer les championnats de France.
Luke Epain devant sa photo, qui orne la façade de la SNCA. Luke Epain devant sa photo, qui orne la façade de la SNCA.
Aà peine 21 ans, Luke Epain est un ancien de la Société nautique Châtellerault aviron. Il n'hésite pas à conseiller les plus jeunes et on sollicite son avis en permanence. C'est que Luke Epain a déjà une longue histoire avec l'aviron et une expérience riche d'une pratique outre-Atlantique.
" Ce qui me plaît surtout, c'est l'esprit d'équipe "
Tout a commencé pour lui en 2003. « C'était à l'occasion des cent ans du club, se souvient-il. Une course avait été organisée entre Oxford et Cambridge. » Un déclic. Quelques tentatives durant l'été et il prend une licence à l'entrée en seconde. Le démarrage d'une vraie passion. « Ce qui me plaît surtout, c'est l'esprit d'équipe. Il faut apprendre à s'entendre avec les autres et ça ne sert pas que dans l'aviron mais dans bien d'autres moments de la vie. »
De mère américaine, Luke est bilingue d'éducation. Quand il quitte les bancs du lycée Berthelot, il prend la direction de Portland, Oregon, pour y passer un diplôme en psychologie-neuroscience. Et continue à pratiquer l'aviron. « J'ai surtout fait des gros bateaux, à 8 ou à 4 rameurs. Les entraînements avaient lieu le matin à 5 h 30 avant les cours. »
L'été, il n'oublie pas de revenir sur les rives de la Vienne auprès de son club, où il prend une licence chaque année. C'est cette fidélité qui le pousse à porter les couleurs du club cet été. Associé à Brice Terrasson, il a disputé les championnats de France à Macon fin juin en toute catégorie. En septembre, à Mantes-la-Jolie, il concourra en léger.
Après, il repartira vers les États-Unis. Il a en effet obtenu une bourse de recherche pour travailler sur la dépendance alcoolique des souris. Espérons que ces dernières lui laissent un peu de temps pour continuer l'aviron.
Laurent Gaudens

vendredi 6 juillet 2012

Saint-Sauveur pleure ses footballeurs


Agé de 70 ans, le club de football de Saint-Sauveur n’alignera aucune équipe senior l’an prochain pour la première fois.
Cyril Chrétien, tout nouveau président, a l'espoir de revoir des seniors fouler la pelouse du stade de Saint-Sauveur. Cyril Chrétien, tout nouveau président, a l'espoir de revoir des seniors fouler la pelouse du stade de Saint-Sauveur.
C'est l'un des clubs les plus anciens du Châtelleraudais, voire du département. Pourtant, le CA Saint-Sauveur n'engagera aucune équipe senior la prochaine saison, ni chez les hommes, ni chez les femmes. C'était pourtant le cas encore cette saison avec deux équipes, masculine et féminine.
Les filles, qui étaient en DHR (Division d'honneur régionale), ont connu une saison difficile : elles devaient redescendre en DH. Pour raisons professionnelles, deux joueuses, la gardienne et la numéro 10, qui sont en même temps présidente et secrétaire du club, ne peuvent pas rempiler. Avec un effectif limite, il n'y avait plus de possibilité de monter une équipe.
Vers un gros club de l'est de Châtellerault ?
Pour les garçons, il y a eu un problème technique : l'éclairage du terrain n'a pas été homologué par la Ligue. Ce qui leur a enlevé toute possibilité de jouer le samedi soir. De plus, l'effectif s'est avéré insuffisant. Deux facteurs qui ont conduit à l'inéluctable : la fin de l'équipe première.
Un problème assez récurrent puisque, la saison précédente, c'est l'école de foot qui a bien failli disparaître faute de bénévoles pour l'encadrer. Mais, avec quelques volontaires et Cyril Chrétien, devenu ce mois-ci président du club, l'école a pu repartir avec 45 enfants. Une reconstruction néanmoins fragile sans équipe senior. « Qu'est-ce qui vaut mieux, questionne Cyril Chrétien. Un club sans école de foot ou sans équipe senior ? Il vaut mieux reconstruire à partir d'une école. »
Mais au-delà du vivier potentiel de jeunes, forcément restreint, d'autres solutions pourraient être envisagées, comme des ententes avec les clubs alentours. L'idée a d'ailleurs été creusée pour remonter une équipe senior. Mais les appétits des uns et les réserves des autres n'ont pas permis de déboucher sur du concret. L'équipe d'Antoigné lorgne vers Saint-Sauveur avec envie : le terrain éclairé – lorsqu'il sera homologué – leur irait comme un gant. « On n'a pas de contact pour l'instant et on n'est pas prêt à leur laisser le terrain comme ça », rétorque Cyril Chrétien, qui relativise : « Je sais qu'ils ont l'ambition de créer un gros club de l'est de Châtellerault. C'est peut-être ça la solution. »
Renseignements sur casaintsauveur. fr
Laurent Gaudens

mardi 3 juillet 2012

Un outil indispensable

Peut-on se passer du Net quand on veut faire connaître son activité ? A Châtellerault comme ailleurs, on passe bien souvent par la case réseaux sociaux.
Johan Amirault : « Facebook touche beaucoup les jeunes. » Johan Amirault : « Facebook touche beaucoup les jeunes. »
Quel est le point commun entre un tatoueur, un patron de bowling et une école de cirque ? Outre le fait d'être de Châtellerault, ils sont tous présents sur les réseaux sociaux, notamment la star du genre, Facebook. Difficile d'ignorer le bébé de Mark Zuckerberg quand on veut se lancer. « On ne peut pas s'en passer », constate Sylvain Limousin, 33 ans, dirigeant du Klub. Quand il a lancé son complexe de foot en salle en zone Nord en avril 2010, il l'a fait en parallèle sur le champion des réseaux sociaux. « Ça permet d'informer, de nous rendre visible de façon efficace et rapide. »
 Indispensable surtout parce que gratuit
Animation, tournois, retransmission d'événements sportifs télévisés… tout y est annoncé par un des employés qui s'en charge spécifiquement. « Il faut le faire vivre. Mais on ne peut pas tout baser sur Facebook. Il est important de voir les gens sur le terrain directement, lors de campagnes de flyers, ou des visites dans les entreprises. C'est un élément de communication mais ça ne peut pas être le seul. »
« Il n'y a pas mieux que le bouche à oreille et le relationnel », s'accorde Johan Amirault. Mais le patron de " L'Océan vert ", quand il a repris ce bar-billard-bowling, voilà deux ans, a tout de suite ouvert un profil Facebook. « C'est indispensable, surtout parce que c'est gratuit et que ça touche beaucoup de jeunes. » Mais attention à ne pas trop s'y dévoiler non plus. « Il ne faut pas trop en faire par rapport à la concurrence, ne pas donner ses idées. » C'est davantage après des actions qu'il l'utilise. « Le lendemain d'une bonne soirée, je remercie ceux qui sont venus. » Histoire de rappeler aux absents qu'ils ont eu tort.
Mais il n'y a pas que les commerces à se mettre aux réseaux sociaux. Le musée Auto-moto-vélo, l'école de cirque, le Pass culture de la ville, les Scènes cigales – programmation d'été des concerts de la ville – ont tous rejoint Facebook.
" On communique différemment "
Le réseau des bibliothèques n'y est entré qu'en février mais avec force avec pas moins de cinq pages : une pour le réseau et une pour chacune des quatre bibliothèques volontaires (Château, Vouneuil, Bonneuil, Archigny). « Ça nous permet de communiquer différemment avec nos usagers, explique Mustapha Bouhassoun, coordinateur des bibliothèques de la communauté d'agglo. On peut communiquer sur le service, sur les animations, sur la collection. Et donner la parole aux usagers. » D'autant plus que le portail actuel ne le permet pas. Ce qui ne devrait pas durer puisque la ville met à jour actuellement tous ses sites. On ne peut raisonnablement plus se passer du Web 2.0.
Web 2.0 c'est quoi ?
Le Web 2.0 est une évolution du web qui ouvre notamment l'interactivité avec les internautes. A l'image des sites de partage nés à cette époque-là, tel que Facebook (2004) ou Twitter (2006).
connexion
Où naviguer en wifi en centre-ville ?
Si on se connecte facilement en wifi dans les zones commerciales par le biais des spots des différentes chaînes, l'accès est plus dur en centre-ville. Par manque de demandes principalement puisque L'Entracte, boulevard Blossac, ou Le Bistrot des halles, place Dupleix, ont arrêté de mettre du wifi à disposition faute d'utilisateurs. Les seuls à continuer sont le Bar de l'hôtel de ville, boulevard Blossac, et L'Espérance, rue Bourbon.
vitrine
Châtellerault on Web
Châtellerault est naturellement présent sur la toile. Avec les institutionnels (mairie, CAPC, office de tourisme, etc.) mais aussi par le biais de ses écoles (l'IT2I www.itii-chatellerault.fr ou école de la deuxième chance e2c-chatellerault.
over-blog.org) ou de ses clubs (Club de baseball baseballclubchatellerault
.over-blog.com). Avec aussi des blogs tout à fait locaux comme celui de Targé (targe.over-blog.com). Châtellerault est aussi représenté par le biais de La Nouvelle République et de Centre Presse mais aussi par la contribution de quelques-uns de ses journalistes à l'exemple de Franck Bastard pour un regard historique (www.nrblog.fr/zoomarriere) ou Laurent Gaudens pour une compilation d'actualités chatelleraudaises (http://www.scoop.it/t/
chatelleraultactu).
entreprises
Ils travaillent aussi sur Internet
- Einden Studio : créateur de sites, photothèque pour professionnels ;
- CRITT : web tv consacrée aux sports ;
- Afpa : formation d'infographiste Web ;
- Ascendance : organisme de formation développeur Web.

Quand les politiques s'entoilent

Petit à petit, les élus locaux se mettent à Internet. Blog, Facebook, Twitter, chacun utilise les outils pour faire passer son message.
Les politiques ne négligent plus leur image sur le net. Les politiques ne négligent plus leur image sur le net.
Cyril Cibert. Il tient un blog (cyril. cibert. com) depuis 2005 – « Je suis le premier élu de la Vienne à l'avoir fait » – avec 260.000 visites, tweete (@CyrilCibert, 450 followers) et alimente son compte Facebook (www.facebook/cyril.cibert, 1.130 « amis »). Il estime y passer 1 h 30 par jour en moyenne. « Ce qui me plaît, c'est le contact direct. On est interpellé par tout le monde. Il n'y a pas le barrage de l'écriture, on peut parler en langage SMS. Internet fait peur aux élus alors que c'est une chance. Mais ça ne remplace pas tout, ce n'est qu'une partie de la communication. »
 Un lien de fidélisation chronophage
Jean-Pierre Abelin. Deux blogs lui sont consacrés, l'un à son nom (www.jpabelin.com), l'autre au nom de son équipe (www.lequipeabelin.org). Il ne les alimente pas forcément directement. « Je donne des indications. » « Prudent », il a longtemps boudé Facebook et Twitter, laissant ce rôle à son attaché parlementaire Fabien Buffeteau (@fabienbuffeteau). Mais les dernières campagnes présidentielle et législative l'ont fait franchir le pas (jpabelin sur FB).
Gilles Michaud. Le radical de gauche a créé son blog en 2007 qu'il alimente quotidiennement, y consacrant 30 mn par jour. « Pour moi, il y avait une nécessité à avoir un lien de fidélisation. Ça permet d'avoir une liberté de ton, d'aborder des sujets très sérieux comme d'autres plus intimes, artistiques ou littéraires. » Il a une page Facebook qu'il ne gère pas personnellement et n'est pas sur Twitter. « Je ne suis pas fanatique et je n'en ai pas les compétences. »
Michel Guérin. Le conseiller général n'est pas sur Twitter par manque de temps mais compte y aller. Il a une page Facebook « uniquement politique » où il diffuse des informations concernant son mandat. Un blog devrait suivre prochainement. « Il y a une obligation à être sur les réseaux sociaux mais encore faut-il avoir le temps pour les faire vivre. »
" J'apprends énormément de choses "
Dominique Lévêque. Blog perso, Twitter, Facebook, Linkedin, Google +… le maire délégué de Targé est partout. « J'apprends énormément de choses par ce biais, notamment Twitter. Ce n'est pas un calcul particulier et il faut tout relativiser : le nombre quotidien de visites du blog n'a rien de commun avec la parution d'un journal. » Il a aussi ouvert un blog sur Targé et reconnaît consacrer à tout ça « beaucoup trop de temps ».
Véronique Massonneau. La toute nouvelle députée avait un compte Twitter « pour la campagne » mais « ne s'en sert pas » préférant prendre du recul. Elle a en revanche une page Facebook qui « a beaucoup marché » pendant la campagne et aura bientôt son blog.
anonyme
Châtelleraudaise et fan de Twitter
Elle s'appelle Myriam, elle a 34 ans et n'en dira pas plus pour ne pas être identifiée par son employeur. Châtelleraudaise d'origine – elle y revient régulièrement – elle habite à Paris et a trouvé dans le réseau social Twitter le moyen de garder un lien avec sa ville natale. « J'y suis l'actualité châtelleraudaise et j'y relaie aussi l'actualité nationale qui a des interactions avec Châtellerault. C'est un moyen extraordinaire de suivre certaines informations et de les relayer. » Se définissant comme une « rapporteuse citoyenne châtelleraudaise », elle « tweete » l'actualité politique ou sociale de la région, suivie par une soixantaine de « followers », « dont quelques journalistes nationaux ». Militante d'un parti de gauche, elle revendique une certaine indépendance. « Twitter est un bon moyen de participer au débat public, explique-t-elle. Même s'il n'y a pas grand monde sur une ville comme Châtellerault, les acteurs clés y sont, politiques ou journalistes, et c'est le bon complément d'une activité militante. »
 Pour suivre Myriam, s'abonner au compte Twitter My _ Met _
avenir
Quelle politique de la ville ?
L'agglomération de Châtellerault devrait être couverte par la fibre optique d'ici 2019. Une association entre Orange et SFR prévoit en effet le déploiement de cette technologie très haut débit à compter de 2014 (lire édition du 17 janvier 2012). Mais quid du wifi en ville ?
Un wifi va être mis en place à la bibliothèque à l'étage des halles, peut-être accessible de l'extérieur. Et après ? « On réfléchit à en mettre en place dans certains lieux de la ville, indique Hubert Préher, conseiller municipal délégué à l'administration électronique. Eventuellement sur la nouvelle place Zola. » On attend notamment le développement de la 4G qui rendra peut-être obsolète la technologie wifi. On n'est en tout cas pas sur les schémas suivis à Paris ou Bordeaux où le wifi a été développé un peu partout.

Maître ès pub sur Internet

Nicolas Thaunay est devenu un spécialiste des pubs adwords pour Google. Nicolas Thaunay est devenu un spécialiste des pubs adwords pour Google.
Spécialiste Adwords agréé : une telle carte de visite ne parle pas vraiment au commun des mortels. Conscient de la difficulté, Nicolas Thaunay l'a résumé ainsi : « Je gère les pubs sur Google pour des clients. »
Pour en arriver là, à 30 ans, Nicolas Thaunay a déjà fait du chemin. Bardé de diplôme – licence, maîtrise et master en informatique et Internet – il a travaillé pendant deux ans au sein de la régie publicitaire Internet de TF1. « Je gérais les pubs sur le site et sur d'autres sites. » Il travaille en suite pour RBI qui gère le site Stratégie.
La volonté d'une autre vie loin de Paris le fait atterrir à Châtellerault voilà trois ans. « On a cherché à mi-chemin du Mans, ville natale de ma femme, et de Saintes, où je suis né. Et puis, ici, il y a le Futuroscope et le SPN (1), ça m'a donné une image positive. »
En auto-entrepreneur depuis 2010, il a commencé à se faire une clientèle locale et bien au-delà : Jardindeco, CPL Transaction, E-photo dans la Vienne, mais aussi Outillage on line à Marseille ou Bambino World aux Pays-Bas.
« Ce sont avant tout des sites de e-commerce qui veulent créer une campagne de publicités sur Google. J'ai un rôle de conseil. Il faut mettre en adéquation leur budget avec le retour en investissement qu'ils en attendent. On peut choisir de cibler localement, ce qu'on met en ligne et ce qu'il vaut mieux ne pas mettre, trouver les bons mots-clés, trouver les meilleurs compromis. »
Le résultat est visible directement sur la page d'accueil de Google : lors d'une recherche, si la publicité apparaît en haut ou à droite, c'est gagné. Dans le cas inverse, Nicolas n'a qu'à continuer à travailler. Internet est parfois ingrat.
www.thaunay.fr.
(1) Réseau des professionnels du numérique en Poitou-Charentes.

Jean-Charles ou la dure vie du Web


A partir de son site Zer0faute, Jean-Charles Clavé a multiplié les propositions. A partir de son site Zer0faute, Jean-Charles Clavé a multiplié les propositions.


Rien ne prédisposait Jean-Charles Clavé au monde du Web. Pas plus à devenir Châtelleraudais. Après une expérience de commercial en Dordogne, puis une étape à Limoges, c'est un peu par hasard, sur les conseils des organismes pour l'emploi, qu'il atterrit à Châtellerault début 2010 pour suivre une formation de webmaster au sein du tout nouveau centre de formation d'Ascendance d'Antran.
Sans possibilité d'emploi à l'issue de la formation, « hormis en région parisienne où je ne voulais pas aller », il s'installe définitivement à Châtellerault. « Je n'aime pas les grandes villes, ni la rase campagne. C'était le bon compromis. »
Bien décidé à vivre de son nouveau talent, Jean-Charles lance son site sous l'égide de la coopérative d'entreprises Aceascop : ainsi né zer0faute. fr, un site de relecture et de corrections. « J'ai toujours été bon en orthographe. J'ai eu le sentiment que la correction en ligne était un créneau. Il n'y avait pas beaucoup de concurrence. »
Mais malgré de nombreuses heures de travail et un budget pub via Google, les commandes n'affluent pas. « Il a fallu que je change mon fusil d'épaule, et je suis revenu à ce que je faisais voilà dix ans. » Depuis quelques mois, il démarche les commerçants locaux pour leur vendre des cartes de visite et autres objets publicitaires. Et ça marche : il a même pu se payer son premier salaire.
Jean-Charles n'en a pour autant pas fini avec le monde d'Internet : il propose de créer des sites Web (hors vente en ligne) et souhaiterait développer des cours d'informatique à domicile. Un début de chemin dans ce « monde sauvage du Web ».
Contact : Jean-Charles Clavé, tél. 06.79.70.16.82. www.zer0faute.fr3

lundi 2 juillet 2012

La piscine passe à l'heure d'été


Châtellerault. Du 2 juillet au 2 septembre, le centre aquatique adopte une formule d’été avec de nombreuses animations et un tarif révisé.
  Marc Bouderlique et Jean-Pierre Lardon devant la douche et le pédiluve aménagés pour permettre d'aller dans le parc et d'en revenir. 
 
AChâtellerault aussi on subit la crise. « Les gens partent de moins en moins en vacances, analyse Jean-Pierre Lardon, conseiller chargé de la gestion des bâtiments communaux. Le maire nous a demandé d'établir un système d'animations complet pour que ceux qui ne partent pas puissent bénéficier d'un été agréable. »
Ce sera le cas avec l'Été au lac, les Scènes Cigales ou Visa vacances. Ce sera aussi le cas avec l'opération « Un été au centre aquatique », qui permettra aux usagers de bénéficier d'animations du 2 juillet au 2 septembre. Le tout avec un tarif unique illimité fixé à 2,50 € pour les enfants et 3,50 € pour les adultes.
Un prix qui offre l'accès normal aux différents bassins mais aussi à tout un tas d'activités. « On pourra passer sa journée à la piscine, explique Marc Bouderlique, directeur de la piscine. On peut y pique-niquer, jouer sur place. Les parents peuvent profiter d'un moment de tranquillité pendant que les enfants font des activités. »
 Une soirée zen le 10 juillet
Un espace ludique sera aménagé avec des jeux mis à disposition par la Ludothèque, qui fera une animation spéciale le mercredi 25 juillet de 14 h à 18 h. Des parcours seront aussi mis en place, encadrés ou libres.
A l'extérieur, le parc permettra de faire du sport avec volley, tennis de table, but de foot. Une douche et un pédiluve ont été aménagés pour permettre des va-et-vient faciles entre l'intérieur et l'extérieur.
Ceux qui le voudront pourront bénéficier d'entraînements spécifiques avec des packs nages contenant des fiches pratiques. De quoi se préparer efficacement pour la soirée olympique ouverte à tous qui aura lieu mardi 28 août de 20 h à 22 h.
Les amateurs de farniente n'auront pas à fuir pour autant. Une soirée zen leur sera d'ailleurs consacrée le 10 juillet de 20 h à 22 h avec massage, aqua-stretching, sauna, sophrologie, atelier diététique… (coût 8 €). En permanence, un coin cocoon permettra de bénéficier de transats en terrasse extérieure avec des livres ou magazines mis à disposition par la bibliothèque. De quoi se reposer et se cultiver pour ne pas regretter la plage et la mer.
 Ouvert les lundi, mercredi et jeudi de 10 h à 20 h, les mardi, vendredi et samedi de 10 h à 22 h, les dimanche et jours fériés de 9 h à 18 h.
Laurent Gaudens