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lundi 30 juillet 2012

Les mariniers sont de retour



Sur la toue cabanée ou à terre, Orphéum chante et enchante les spectateurs.
Sur la toue cabanée ou à terre, Orphéum chante et enchante les spectateurs.












L'été dernier, ils étaient là tous les vendredis soir. Sur la toue cabanée amarrée à l'île Cognet, les gars d'Orphéum ont fait entendre leur répertoire de chansons de marins et de mariniers à plusieurs centaines de spectateurs. Mais à force de chanter, ils avaient failli y laisser leur voix. C'est donc désormais tous les quinze jours que la Vienne résonnera de leur chant.
Après un premier tour de piste malheureux pour cause de pluie – ils ont quand même chanté pour cinq personnes – ils ont enfin pu redonner vie à ces chants oubliés ainsi qu'à quelques nouvelles chansons vendredi soir. Et cette fois, pas loin de deux cents spectateurs s'étaient massés sur les rives de l'île qui n'avait pas dû être nettoyée pour autant de personnes.
Entre les chants, c'est aussi l'occasion d'avoir quelques détails sur les tenues des marins ou sur l'histoire de la toue cabanée par les Bateliers de la Vienne. Et aussi de grignoter quelques produits locaux amenés par l'office de tourisme.
Vous pourrez retrouver Orphéum sur l'île les 10 et 24 août (ou le même jour à 21 h 30 au Crépier Breton) ou lors de la conférence-chantée qu'ils donneront sur les chants de marins au moulin de Chitré le 9 août. Ils participeront aussi à Jours de Vienne le 26 août.

Boire un petit coup c'est " artgréable "


Cet été, les “ art’péros ” permettent de rencontrer des artistes autour d’un apéritif. Mais la formule peine à prendre.

Philippe Untersteller dans son atelier de Châteauneuf.
Philippe Untersteller dans son atelier de Châteauneuf.













Dans son atelier, au fond d'une petite impasse du quartier de Châteauneuf, Philippe Untersteller est tranquille : seuls ceux qu'il invite peuvent le trouver. C'est tout l'intérêt de ces « art-péros » mis en place cet été par le service tourisme de la CAPC : rencontrer des artistes dans leur atelier ou sur un site patrimonial autour d'un verre.
Ancien Parisien, Philippe Untersteller a posé là ses cadres et ses peintures à la fin des années 80. « C'est grâce à un concours d'enveloppes organisé par La Poste, j'ai eu le deuxième prix national », raconte-t-il. Avec l'argent, il s'aménage un atelier et y développe son travail de plasticien qu'il a commencé au début des années 80. Peinture, sculpture, objets, pubs, affiches… Philippe Untersteller est un touche-à-tout qui ne sait se définir. « Je n'ai pas de style spécial. C'est en montrant que les gens comprennent. J'étais plutôt conceptuel à mes débuts, avec une réflexion sur l'art en général et des créations géométriques. Aujourd'hui, c'est plus des paysages. » Qu'il peint exclusivement dans son atelier. « Il faut sortir de l'image du peintre au chevalet dans la campagne. » Employé pendant près de trente ans chez Snecma, Philippe Untersteller a pris sa retraite voilà deux ans et en a profité pour ouvrir une galerie d'art à Poitiers où il expose d'autres artistes. Il se garde du temps pour continuer à peindre.« On ne dispose jamais assez de temps quand on travaille. La retraite donne du temps. Tout va bien. »
Des apéros le lundi soir
D'autres artistes ouvriront leurs ateliers dans les prochaines semaines. Plusieurs l'ont déjà fait mais les apéros et visite ont été annulés par manque de curieux, faute d'une communication claire. Les apéros ont en effet lieu le lundi soir sur inscription tandis que les visites se font les mardis et mercredis librement. Avis aux candidats.
30 juillet et 6 août, Sam Lee à l'école d'arts plastiques ; 13 août, Yohan Epain à l'école d'arts plastiques ; 20 août, Gilles Fromonteil à l'abbaye de l'Etoile à Archigny ; 27 août, Eva Aurich à l'abbaye de l'Etoile d'Archigny.
Laurent Gaudens

Ils transforment le transformateur



Une quinzaine de jeunes a participé au chantier.
Une quinzaine de jeunes a participé au chantier.











C'est déjà le dix-septième ! Depuis dix-sept ans, les transformateurs électriques de la ville se fondent dans le paysage grâce au travail de jeunes Châtelleraudais et à un partenariat entre l'équipe prévention de l'Association départementale de sauvegarde de l'enfant à l'adulte (ADSEA), ERDF et la mairie.
Cette année, c'est celui installé rue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny qui s'est transformé en petite maison de l'Île de Ré. Une quinzaine de jeunes de 13 à 18 ans des Renardières, d'Ozon et de Châteauneuf ont œuvré sous la houlette du peintre Ludovic Bertho du 9 au 29 juillet en trois groupes sur trois semaines.
En récompense, les premiers sont partis en stage voile à Rochefort tandis que les deux autres groupes iront au Cap Fréhel en Bretagne et à Lathus.
L'an prochain, ce sera le transformateur au bas de la rue Sully qui sera concerné. L'ensemble de la rue sera en effet refait à compter du mois d'octobre.
L.G.

Pour chanter tout l'été



Kofee Miam Miam a ouvert le bal place Zola…
Kofee Miam Miam a ouvert le bal place Zola…
Les Scènes cigales, c'est le nouveau nom trouvé pour qualifier la série de concerts d'été que la ville organise. Une appellation bien trouvée surtout quand le concert a lieu à l'extérieur. Et, après un mauvais démarrage avec le groupe Compay Segundo qui a dû être rapatrié dans la salle de l'Angelarde, les dieux de la météo semblent enfin favorables aux animations châtelleraudaises estivales. A l'instar de Deportivo la semaine dernière, la Fanfare en pétard a elle aussi pu se produire sur la scène de Blossac et présenter son hip-hop festif à un public assez fourni. En première partie, ce sont les Poitevins de Kofee Miam Miam qui ont assuré le spectacle sur la nouvelle place Emile-Zola. Mais bizarrement, sans qu'aucune explication n'ait été fournie, le concert a eu lieu côté Monoprix et non pas dans l'agora prévue à cet effet. Dommage, car le public n'avait que de choix : rester debout ou consommer pour s'asseoir à l'une des terrasses de café.
A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr ou directement avec le lien suivant http://goo.gl/HLFkJ
L.G.

dimanche 29 juillet 2012

Route des vacances : jour d'affluence sur l'aire d'Antran

 

Pique-nique, sandwicherie ou resto d'autoroute : c'est selon l'envie, les moyens ou le temps. Pique-nique, sandwicherie ou resto d'autoroute : c'est selon l'envie, les moyens ou le temps.
Chez Cofiroute, c'était branle-bas de combat hier pour cette journée la plus chargée de l'été qui s'annonçait difficile dans les deux sens. A 11 h, on comptabilisait entre 2.800 et 3.000 véhicules par heure dans le sens Paris-Bordeaux et il était encore de 3.100 à 15 h 30. Côté retour, on dénombrait 2.200 véhicules. Une circulation dense donc mais plutôt fluide et sans problème. « On nous a signalé un ralentissement le matin au niveau de Dangé-Saint-Romain mais c'était une fausse alerte. »
C'était malgré tout la tension des grands jours sur l'aire de service d'Antran. Certains n'étaient guère à prendre avec des pincettes, comme ce couple de Nordistes, rentrant vers Lille et peu disposé à répondre à nos questions. « On craint le passage à Paris », expliquaient-ils en forme de justification.
La passerelle franchie, côté départs, les visages étaient naturellement plus souriants.
Autour de 1.000 repas
Même si, sur les coups de midi, certains se dépêchaient bien vite d'enfiler leurs sandwichs au plus près de leur voiture afin de repartir avant tout le monde. « On a eu un ralentissement à Tours, expliquait ce père parti de Chartres le matin. C'est dense mais ça va. » Quelques autres bouchons les attendaient plus loin, au Futuroscope et à Niort.
Tandis que certains en profitaient pour faire se détendre les enfants dans une structure gonflable mise à disposition, d'autres se pressaient à la porte du restaurant, pour éviter la cohue de 13 h. « Pour nous c'est un jour très important, confirmait Franck De Gregny, responsable du restaurant L'Arche. On va servir autour de mille repas aujourd'hui. » Mais, là aussi, le trafic était plutôt fluide. Il faut dire que beaucoup avaient prévu leur pique-nique pour perdre le moins de temps possible. Surtout pour ceux qui prenaient la route des vacances.

samedi 28 juillet 2012

Les vrais frissons de la course automobile


Tous les grands champions de Formule 1 sont un jour passés par le karting. Vous pouvez vous aussi approcher ses sensations sur le circuit d’Usseau.

Le circuit de 800 m est ouvert tout au long de l'année.
Le circuit de 800 m est ouvert tout au long de l'année.

Ce jour-là, c'est l'affluence. Une quarantaine de personnes – ils se relaient à deux sur un même kart – s'affrontent pacifiquement pour un challenge. Pacifiquement, certes, mais avec un certain goût de la compétition. Dès le moteur coupé, chacun se rue dans le bungalow où un ordinateur centralise le temps de chacun. « C'est amical, explique Romuald Inguenault, on se connaît tous, on est là pour rigoler et on se fend bien la gueule. » Ouvrier chez Ceramic Coating Center, il participe comme ses collègues à une demi-journée « fun team », financée par l'entreprise, pour permettre à ses employés de décompresser.
Et pour décompresser, le karting n'a pas son pareil. Sur les 800 m de piste extérieur que compte le circuit d'Usseau, les bolides permettent d'approcher les sensations des pilotes de Formule 1, sans naturellement en avoir les risques. Même si les tête-à-queue sont fréquents, ils ne sont pas dangereux.
A la tête de l'entreprise qu'il a créée en 1999, Alain Turquois sait de quoi il parle. Ancien mécano, il s'est lancé dans l'aventure quand l'opportunité du terrain qu'il a acheté s'est présentée. « J'ai toujours fait du kart, se souvient-il. Dès l'âge de 18 ans, je ne voulais faire que ça. »
Une compétition le 26 août
Et si aujourd'hui, il a racroché définitivement le casque, il continue à vivre sa passion par procuration et à prodiguer ses conseils. A des amateurs, comme une dizaine de copains venus ce jour-là pour se défouler. Mais aussi à des confirmés puisque Karting-loisir 86, c'est aussi un club qui compte une cinquantaine de licenciés. Et organise une compétition régionale le 26 août. Et, si vous n'êtes pas adepte de la châleur bitumée l'été étant malgré tout la haute saison pour le kart, le circuit, même non couvert, reste ouvert tout au long de l'année.
Circuit des Trois-Chênes à Usseau. Tél.05.49.85.12.61. Ouvert tous les jours (samedi, dimanche et jours fériés compris), 14 h-19 h selon saisons. Tarifs : 200 cm3 ou minikart, 10 € les 10 mn, 270 cm3 12 € les 10 mn. A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique. fr et centre-presse. fr ou directement sur ce lien http://goo.gl/N37jD ou encore en scannant le code ci-dessous.
Laurent Gaudens
 

vendredi 27 juillet 2012

A la piscine, on y joue on y lit... et on y nage

 Pour essayer de fédérer le maximum de monde, la piscine se mue durant l’été en espace ludique multifonctions.
 
 
Un après-midi jeu était organisé mercredi avec la ludothèque.

Un après-midi jeu était organisé mercredi avec la ludothèque.
 
Assis autour d'une table, une poignée d'enfants et une jeune fille jouent à Blocus, un jeu de stratégie qui consiste à bloquer les autres joueurs. Rien de plus normal en cette période de vacances. Sauf que les joueurs sont en maillot de bain… puisqu'on est dans le solarium de la piscine. « On a fait un petit test l'an dernier, explique Claudine Nouraud-Bernard, directrice de la ludothèque. Sans aucune publicité, on a eu 37 personnes, on a donc décidé de recommencer. »
La soirée zen plébiscitée
Avec encore plus de succès : entre la table de jeu, les jeux en libre-service et les jeux d'eau, la « ludopiscine » a rassemblé près de 150 pratiquants. « Ça correspond au public qui vient à la piscine, poursuit la directrice. C'est très familial et même ceux qui n'aiment pas trop le jeu se laissent tenter dans ces conditions. »
Globalement, et sans avoir encore de chiffres de fréquentation, c'est toute la pisicne qui bénéficie d'une belle affluence. Il faut dire qu'on ne lésine pas sur les animations. La soirée zen début juillet a par exemple explosé ses chiffres avec 113 personnes contre 40 l'an passé.
Développées sur trois axes, ludique, sport et détente, les activités trouvent leur rythme de croisière. Les parcours ludiques attirent une soixantaine d'enfants chaque jour et les packs nages, destinés aux amateurs d'entraînement, commencent à avoir quelques adeptes. Le coin « cocoon » avec transats en intérieur et extérieur est également plébiscité.
« C'est plutôt bien parti, reconnaît ainsi Frédéric Guesdon, éducateur sportif. On verra surtout au mois d'août car c'est là que tout le monde part en vacances. » Mais la plupart seront revenus pour la grande soirée olympique qui aura lieu le 28 août. Une façon de terminer les vacances en se plongeant dans le grand bain.
A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr ou directement sur le lien suivant http://goo.gl/T5w6T ou en scannant le code ci-dessous.
Laurent Gaudens