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mardi 17 juillet 2001

Un dimanche en enfer


Le Triathlon des Trois plages, qui se déroulera dimanche, est réputé pour être le plus dur de la région. L’édition 2001, tracée sur le même parcours que l’an passé, n’aura donc rien d’une balade.
Près de cent trente coureurs devraient disputer l’édition 2001.
PRIVÉ de label national, le Triathlon des Trois Plages devrait voir ses effectifs baisser d’une cinquantaine d’unités dimanche. Qu’importe ! Celui qui arrivera le premier des cent trente concurrents attendus sera, c’est certain, un beau vainqueur. Car l’épreuve éguzonnaise, quatrième du nom, est reconnue pour être la plus sélective de la Ligue du Centre. « C’est effectivement le plus dur tant pour le vélo que pour la course, confirme Gérald Fortuit, président du TCC 36. Il est relativement courant d’avoir des parcours difficiles pour la partie cycliste. Mais à pied, c’est beaucoup plus rare. Il faut savoir qu’ils auront à emprunter une bosse par deux fois, ce qui représente quatre kilomètres de côte pour dix kilomètres de course. »
Départ à 11 h
Tout commencera par un grand bain dès 11 h du matin. Les concurrents enfileront leur maillot de bain, plage de Chambon, pour deux tours au large d’une distance totale de 1,5 km. « Il ne faut surtout pas rater le départ, signale Gérald Fortuit. De l’avis de néophytes, c’est ce qu’il y a de plus beau. Voir cent trente personnes se jeter à l’eau, c’est impressionnant. » De retour à Chambon, les triathlètes enfourcheront le vélo pour une boucle de 40 km qui devrait laisser des traces : d’Eguzon, ils fileront vers Crozant, puis Saint-Plantaire, Bonnu, le pont des Piles, avant de revenir à Chambon.
Le record à 2 h 06
Lorsque les premiers lâcheront le guidon pour la course à pied, les écarts seront déjà faits. Et ils ne feront que s’accroître lors des deux tours de la boucle de 5 km tracée entre la plage et le bourg d’Eguzon. Surtout si la chaleur s’en mêle, ce qui avait été le cas lors des deux premières éditions. Le premier à franchir la ligne devrait le faire un peu plus de deux heures après la course, le record étant de 2 h 06. Il faudra sans doute patienter encore pendant une bonne heure et demie pour assister à l’arrivée de l’ultime triathlète. Mais celui-là, plus que tout autre, aura droit à vos applaudissements : il sera sorti de l’enfer éguzonnais et c’est en soi une véritable victoire.
Laurent GAUDENS.
Renseignements et inscriptions au 02.54.22.14.69. L’épreuve n’est ouverte qu’aux seuls licenciés.

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