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mercredi 15 octobre 2014

Couacs au conservatoire

 
Les ateliers de musique ont du mal à se mettre en place. - (Photo d'archives)
Des ateliers ne sont pas assurés au conservatoire depuis la rentrée. Mais tout devrait rentrer dans l’ordre après la Toussaint, explique-t-on.
C'est une des possibilités offertes par le conservatoire à rayonnement départemental (CRD) Clément-Janequin : à la suite du cours « musique et mouvement », une initiation à la danse et à la musique, les enfants de 6-7 ans ont la possibilité de découvrir un instrument pendant une demi-heure.
Mais cette demi-heure d'apprentissage a bien du mal à se mettre en place : après plusieurs annulations, les parents d'élèves ont été informés que le cours n'aurait pas lieu jusqu'aux vacances de la Toussaint. « Nous avons eu quelques petites difficultés lors de la mise en place », reconnaît le directeur José Richaud.
Néanmoins, explique-t-il, tout devrait rentrer dans l'ordre après les vacances de la Toussaint. Déjà, le cours du mercredi serait assuré ; celui du mardi soir n'aura une solution qu'en novembre. « Ce sont des petits ajustements nécessaires avec la mise en place des nouveaux rythmes scolaires, explique Anne-Florence Bourat, vice-présidente de la CAPC en charge des équipements culturels. Ils ne sont pas directement en lien avec l'Education nationale mais en subissent les conséquences. » C'est ainsi que, selon elle, d'autres désagréments sont susceptibles de se faire jour. « Il faudra sans doute attendre trois mois pour voir comment les choses se passent, pronostique-t-elle. On le sait par les villes qui ont adopté la réforme avant. Bouger les rythmes de l'école, ce n'est pas simple, le reste vient après. »
Reste que les enfants ne pourront pratiquer, faute d'autres créneaux de professeurs, que la trompette, le violoncelle, la clarinette, et – peut-être – la flûte traversière. Mais pas le piano, ni la guitare, le violon ou la batterie, instruments plébiscités. « C'est aussi le rôle d'un conservatoire de faire découvrir des instruments moins connus », tempère Anne-Florence Bourat. Les déçus pourront toujours trouver une solution… dans le privé.
L.G.

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