Articles les plus consultés

vendredi 2 mars 2012

Mère d'un fils handicapé elle appelle à l'aide


Nolan, 27 mois, né prématuré, est sérieusement handicapé. A Chasseneuil, sa maman cherche de l’aide, qu’elle soit financière ou psychologique.
Brenda Barnier et son fils Nolan cherchent de l'aide. Brenda Barnier et son fils Nolan cherchent de l'aide.
Rien ne le laissait présager. Pour les médecins, c'était une grossesse normale. Et d'ailleurs, Nolan est arrivé presque normalement. Juste un peu trop tôt, cinq mois et demi après la fécondation. Aujourd'hui âgé de 27 mois, Nolan est sérieusement handicapé. « Il ne marche pas, ne parle pas, ne s'assoit pas », résume Brenda Barnier, sa maman. Mais cette fatalité-là, Brenda serait prête à l'accepter. Moins l'abandon dans lequel elle se sent. « Je pensais qu'on serait plus soutenus, témoigne-t-elle, que la prise en charge serait meilleure. Aujourd'hui, je ne sais plus à quelle porte frapper. »
Car l'état de Nolan nécessite des soins et des équipements particuliers. Il est ainsi pris en charge par le Centre action médico-sociale précoce (CAMSP) de Biard pour des séances de rééducation neuro-fonctionnelle. « Mais ils manquent de place et il n'a droit qu'à deux heures par semaine. » Pour aider son enfant à progresser plus vite, elle a donc fait le choix de voir en outre un médecin libéral à Châtellerault. Mais à raison de 12 séances mensuelles à 40 €, Brenda et son compagnon, respectivement vendeuse et magasinier, n'y arrivent plus. « La Sécurité sociale ne nous rembourse rien puisque Nolan est déjà pris en charge par ailleurs. On a déjà dû réduire les séances à six mais ça ne suffit pas. C'est très dommage car ça fonctionne avec lui, il fait de vrais progrès. » Nolan aurait aussi besoin d'un transat spécialisé, mais il coûte 1.000 €. La demande faite auprès de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) en juin dernier sera peut-être satisfaite le 8 mars prochain.
" Tout est bon à prendre "
En détresse, déracinée car sans permis, Brenda ne sait plus trop à qui s'adresser. « J'ai mis des tirelires dans les commerces de Chasseneuil, car après, il faudra aussi une poussette spéciale. Il faut se débrouiller, mais on est mal dirigés, on n'est pas spécialement aidés. » C'est dans cette optique qu'elle s'est adressée à notre journal. « Ce n'est pas que pour l'argent même si ça fera du bien, explique-t-elle. J'ai besoin de soutien, trouver d'autres mamans, des associations qui pourraient nous aider. Ici, on est enfermés. Pour moi, tout est bon à prendre. »
Pour aider Nolan, écrire à pournolan@bbox.fr ou téléphoner au 06.49.57.47.71.
Laurent Gaudens

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire