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vendredi 11 octobre 2013

Un coq, une fille, des rêves


Mime, danse, contorsion… Lise Pauton, ici lors d'une séance scolaire hier, jongle avec les disciplines.
Mime, contorsion et danse sont réunis pour ce spectacle donné par une ancienne de l’école de cirque. Un drôle de songe donné pour la Journée des rêves.
Peut-être – ou même sans doute – cela vous a-t-il échappé : samedi, c'est la Journée nationale des rêves. Martine Gremillon, présidente départementale de l'association Rêves, elle, l'a cochée depuis longtemps sur son calendrier. L'objectif de son association est en effet d'aider des enfants souffrant d'une lourde pathologie à réaliser leur rêve le plus cher. Cher, dans tous les sens, et, pour cette raison, l'association cherche des financements auprès de mécènes et de partenaires.
" La démarche d'une autruche ou d'une poule "
Pour y parvenir, l'association s'est ainsi rapprochée de l'école de cirque : toutes deux sont tombées d'accord pour offrir ensemble le spectacle qui sera donné ce soir et demain en se partageant coût et recettes des deux soirées. « Pour nous, c'est important d'avoir une action de ce type par an, explique Cécile Biasotto, chargée de communication de l'école. C'est cohérent et en rapport avec notre activité. »
Et de rêve, il en sera aussi question sur la piste du chapiteau de l'école de cirque avec cette histoire d'une fermière qui cherche à tout prix à faire manger son coq abstinent. Dans la peau de cette fermière, certains reconnaîtront peut-être Lise Pauton, ancienne de l'école sortie en 2008 qui fait ainsi un « bond dans le passé avec un pied nouveau ». « J'ai franchi une étape ici et j'en franchis une actuellement. » Car le spectacle qu'elle présente aujourd'hui à 24 ans, elle a commencé à le mûrir il y a cinq ans du côté de Toulouse où elle est désormais installée. Tout est parti d'un numéro de cirque dans lequel elle adoptait une démarche particulière.
« Certains y ont vu la démarche d'une autruche, d'autres d'une poule. » L'idée a ainsi fait son chemin et, au fil des ans, c'est devenu un spectacle de rue de 20 minutes et aujourd'hui une adaptation en salle de 5 minutes. « Les gens sont assez surpris, explique-t-elle. Surtout vers la fin, car ça part dans l'imaginaire de la spirale. C'est difficile à catégoriser. » Mime, contorsion, danse et vrai travail théâtral, chacun y trouvera sa raison d'aimer. Ou de ne pas aimer. Mais, chacun, en venant, pourra aussi se dire que, grâce à lui, un enfant malade ira peut-être bientôt à la rencontre du Père Noël en Laponie.
« Cri du coq ». Aujourd'hui vendredi à partir de 19 h et samedi 12 octobre à partir de 21 h. Plein tarif : 10 €. Tarif réduit : 6,50 €. Réservation au 05.49.85.81.81.
Laurent Gaudens

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