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samedi 15 mars 2014

Les candidats en ordre de bataille



La campagne est bien lancée à Naintré.
Surtout ne pas donner l'impression d'avoir gagné. C'est probablement ce qu'on s'est dit dans le camp Michaud à quelques jours du premier tour. « Rien n'est jamais acquis », « nous n'avons que des CDD », « nul n'est sûr de rien » : le maire sortant veut la jouer modeste, même si, derrière les mots, perce un sourire de satisfaction. « Il est vrai que nous avons un bilan reconnu », se rassure-t-il.
Et, comme pour les deux autres candidats, les propositions présentées dans le projet de campagne « sont très bien accueillies ». Il en résume les points forts : la 4G, la fibre optique, le cadastre photovoltaïque, la production électrique sur le Clain… Autant de bons signes qui lui font ignorer ses adversaires. « Je n'ai pas de commentaires sur leur campagne », indique Christian Michaud, qui n'a pour autant pas besoin d'être beaucoup poussé pour dire que l'un a « un bilan financier que l'on connaît » (Bernard Rimbeau) et que l'autre a dû « récupérer l'ancienne liste de Michel Droin ».
S'il n'a que peu d'attaques à faire sur son bilan – « un maire doit faire avec un budget » – Bernard Rimbau, ancien maire de Naintré, a beaucoup de reproches à faire au personnage. « Il emploie des mots ronflants sur l'humanisme, la solidarité, mais il est temps qu'il mette son discours en adéquation avec son comportement. »
Lui a misé sur la clarté. Avec des propositions concrètes : la cuisine centrale, le cœur de ville, la police municipale… Pas d'entourloupes, annonce-t-il, à la différence du maire actuel, qui « n'a pas dit toute la vérité sur les millions d'emprunt faits en 2013-2014 » et qui n'apparaîtrait pas dans ses bilans.
Candidate du Parti socialiste, Christine Piaulet juge que le maire joue « beaucoup sur son bilan » et a sorti un programme « copié-collé de celui de 2008 ». « C'est dommage de n'avoir rien d'autre à proposer après six ans », regrette-t-elle. Elle veut mettre le « citoyen au cœur du projet » et inscrire développement durable et solidarité dans chacun de ses projets. Avec un point central, l'aménagement d'un cœur de ville par la création de halles couvertes dans un lieu à définir.
Enfin, chacun des candidats a signé une charte éthique, et Christine Piaulet – tout comme Bernard Rimbeau – sera contre le non-cumul et ne siégera pas en tant que vice-présidente de la communauté d'agglomération. Là aussi, une autre façon de se distinguer du maire actuel…
Laurent Gaudens

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