Articles les plus consultés

jeudi 14 novembre 2013

5. Mélanie, la locale de l'école de cirque

« J'ai toujours eu envie d'être dans un métier du spectacle. » - « J'ai toujours eu envie d'être dans un métier du spectacle. »
« J'ai toujours eu envie d'être dans un métier du spectacle. »
Elle connaît bien l’école et Châtellerault. Normal, elle y habite. Mais Mélanie vit sa scolarité comme les autres, à l’internat.
Je voulais être avec les autres, intégrer pleinement le groupe. Mélanie Pasquier n'aime pas faire les choses à moitié. Aussi, quand elle a su qu'elle allait intégrer l'école de cirque, la Châtelleraudaise, qui pouvait rentrer chez ses parents tous les soirs, a fait le choix de l'internat de Branly. Pour être avec les autres. « Ça m'aurait fait mal de voir partir les 17 autres vers l'internat alors que je serais rentrée dans ma famille. Ce qui est marrant, c'est que mes parents, de leur côté, avaient pensé la même chose. »
Normal, explique-t-elle, ses parents la « soutiennent à fond ». Et depuis longtemps. « J'ai toujours eu envie d'être dans un métier du spectacle » se souvient-elle. Mais c'est lors de portes ouvertes à Montluçon qu'elle a découvert l'univers du cirque. « J'avais découvert l'école de Châtellerault quand j'étais en CE2 mais je n'y avais pas trop fait attention. »
Reçue à Châlons Auch… et Châtellerault
Après cette découverte, à 13 ans, elle s'inscrit en cours de loisirs à l'école de Châtellerault et fait des stages à Dissay au Champ des toiles. « Ça m'a donné super envie. Je ne faisais rien à l'école jusque-là. A partir de la quatrième j'ai tout fait pour arriver à intégrer l'école de cirque. »
La collégienne de Descartes passe donc les sélections à Châtellerault tout en essayant à Châlons-sur-Marne et à Auch. « J'ai été prise partout mais je n'ai pas réfléchi. Quand tu as Châtellerault, il n'y a pas d'hésitation à avoir. » Et d'énumérer les avantages : plus d'heures de cirque, une expérience incomparable, un encadrement de qualité, des rencontres avec des professionnels…
Pour le lycée, évidemment, elle est un peu comme les autres, en terre inconnue. Et le démarrage lui laisse un goût amer. « J'essaye vraiment d'y arriver, alors je bosse beaucoup. » Mais les premiers résultats sont décevants.
Ce qui n'est heureusement pas le cas quand elle franchit la Vienne pour rejoindre la Manu. Même l'épreuve de la préparation physique, qui a parfois fait gémir d'autres élèves, ne la fait pas vaciller. « Je m'attendais à pire que ça. » Depuis le retour des vacances, ils ont attaqué l'aérien, ce qui lui va tout autant.
Mais, à l'écouter, ce qui lui plaît encore plus, c'est le groupe. « Je n'y avais pas pensé avant d'arriver à l'école. On est tout le temps ensemble : on mange ensemble, on est en cours ensemble, on fait du cirque ensemble. C'est vraiment une super-ambiance. » C'est sûr, elle n'est pas prête de quitter l'internat de Branly pour rentrer chez parents le soir.
Jeudi prochain, « Victor ou la magie du cirque ».
Laurent Gaudens

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire